Macrolepiota procera var. fuliginosa ?
Ce forum permet de montrer des photos de champignons et de discuter sur leur détermination.
Attention: ces déterminations ne permettront pas une consommation des champignons !!!
Attention: ces déterminations ne permettront pas une consommation des champignons !!!
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Bonjour,
J'ai trouvé ces lépiotes en forêt de feuillus (chêne et châtaigner notamment),ayant été largement éclaircie en cours d'année. Elles sont en grand nombre disséminées ici et là par groupe de quelques individus.
Leur taille avoisine les 20 cm (pied+ chapeau), et le chapeau de celles présentées, pas encore aplani, les 10 cm. Certaines sont plus grandes.
Les squames sur le chapeau sont labiles, et si l'on passe la main, elles partent sans résistance.
Le pied, bulbeux, légèrement chiné reste sur fond de couleur assez foncé.
L'anneau est coulissant, brun dessous et blanc dessus.
J'ai gratté une partie du pied sans noter de changement de couleur (je pense que je suis passé à côté de ce que veut dire le GEPR) .
PS : ce n'est pas l'idéal, mais toutes les photos ne représentent pas le même individu. J'ai puisé ici et là dans le groupe, toutes me semblant de la même espèce.
Je propose Macrolepiota procera var. fuliginosa (Lépiote fuligineuse)
Merci pour vos réponses.
J'ai trouvé ces lépiotes en forêt de feuillus (chêne et châtaigner notamment),ayant été largement éclaircie en cours d'année. Elles sont en grand nombre disséminées ici et là par groupe de quelques individus.
Leur taille avoisine les 20 cm (pied+ chapeau), et le chapeau de celles présentées, pas encore aplani, les 10 cm. Certaines sont plus grandes.
Les squames sur le chapeau sont labiles, et si l'on passe la main, elles partent sans résistance.
Le pied, bulbeux, légèrement chiné reste sur fond de couleur assez foncé.
L'anneau est coulissant, brun dessous et blanc dessus.
J'ai gratté une partie du pied sans noter de changement de couleur (je pense que je suis passé à côté de ce que veut dire le GEPR) .
PS : ce n'est pas l'idéal, mais toutes les photos ne représentent pas le même individu. J'ai puisé ici et là dans le groupe, toutes me semblant de la même espèce.
Je propose Macrolepiota procera var. fuliginosa (Lépiote fuligineuse)
Merci pour vos réponses.
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- Enregistré le : 24 juil. 2006, 17:34
- Association : Association Mycologique de l'Ouest
- Localisation : Loire Atlantique, France
Bonjour,
Si la chair ne brunit pas, il s'agit de M.procera.
Si les squames sont labiles, c'est la var. fuliginosa...
Le pied peu chiné plaide pour la var. fuliginosa.
J'avoue que ces différences entre M.procera et la var. fuliginosa me laissent toujours perplexe.
Si la chair ne brunit pas, il s'agit de M.procera.
Si les squames sont labiles, c'est la var. fuliginosa...
Le pied peu chiné plaide pour la var. fuliginosa.
J'avoue que ces différences entre M.procera et la var. fuliginosa me laissent toujours perplexe.
L'amanite phalloïde a mauvaise réputation.
C'est pourtant l'un des rares champignons qui soit capable d'abréger les souffrances des myopathes.
Pierre Desproges
C'est pourtant l'un des rares champignons qui soit capable d'abréger les souffrances des myopathes.
Pierre Desproges
Merci Fifi pour cette réponse.
Je suis allé faire un tour sur les anciens sujets du forum, et il semble que ce sujet entre procera et la variété fuliginosa est sans fin, parfois controversé.
D'autre part, je m'aperçois que c'est juste le cortex du pied qui doit rougir pour la variété fuliginosa, ce qui semble le cas sur ma photo.
Pour ce qui est des squames labiles, c'est à la main qu'elles le sont, d'autres disent que c'est seulement avec le souffle que l'on peut en juger.
Bon, pour le titre, je ne sais pas trop quoi mettre du coup.
Je suis allé faire un tour sur les anciens sujets du forum, et il semble que ce sujet entre procera et la variété fuliginosa est sans fin, parfois controversé.
D'autre part, je m'aperçois que c'est juste le cortex du pied qui doit rougir pour la variété fuliginosa, ce qui semble le cas sur ma photo.
Pour ce qui est des squames labiles, c'est à la main qu'elles le sont, d'autres disent que c'est seulement avec le souffle que l'on peut en juger.
Bon, pour le titre, je ne sais pas trop quoi mettre du coup.
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- Enregistré le : 24 juil. 2006, 17:34
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Bonjour.
Le groupe de Macrolepiota procera et d'ailleurs aussi l'ensemble des Macrolepiota sont particulièrement difficiles. Même les études récentes faisant intervenir le marqueur génétique ITS, le plus largement employé pour séparer les espèces, donne des résultats parfois déroutants. D'autres recherches plus approfondies seront nécessaires pour y voir plus clair. Dés à présent, il semble que M. fuliginosa ne soit qu'une forme à squames foncées et stipe peu chiné, velouté, fuligineux à brun-rougeâtre, à chair plus ou moins brunissante de M. procera et d'affinité méridionale (la photo de Eyssartier et Roux pour M. procera dans le guide pourrait en donner une idée). Il est possible que Marcel Bon (dans le hors-série des Documents Mycologiques consacré aux lépiotes) ait confondu dans ces descriptions cette forme avec une autre espèce, voisine de M. procera et qui se nomme M. rhodosperma (Orton) Migliozzi . Cette dernière est caractérisé par ses squames gris-brun trés détersiles et par un caractère peut être plus stable : le revêtement cuticulaire de la calotte centrale montre des hyphes trés épaissies en "crin" qui manquerait chez M. procera. Une représentation de cette espèce se trouve dans les Champignons de Suisse tome 4 sou le nom de M. konradii (!). Sa sporée à l'origine décrite comme rosé peut apparemment aussi être crème comme chez M. procera. Une belle pagaille... mais la section Macrosporae (groupe mastoidea-excoriata) est encore plus embrouillé!! Gros travail mycologique en perspective pour les courageux!!
Inutile de vous dire que je ne me prononce pas sur la photo de Bastic. Peut être M. rhodosperma (il faudrai faire la micro) peut être M. procera, certainement pas la forme fuliginosa.
Le groupe de Macrolepiota procera et d'ailleurs aussi l'ensemble des Macrolepiota sont particulièrement difficiles. Même les études récentes faisant intervenir le marqueur génétique ITS, le plus largement employé pour séparer les espèces, donne des résultats parfois déroutants. D'autres recherches plus approfondies seront nécessaires pour y voir plus clair. Dés à présent, il semble que M. fuliginosa ne soit qu'une forme à squames foncées et stipe peu chiné, velouté, fuligineux à brun-rougeâtre, à chair plus ou moins brunissante de M. procera et d'affinité méridionale (la photo de Eyssartier et Roux pour M. procera dans le guide pourrait en donner une idée). Il est possible que Marcel Bon (dans le hors-série des Documents Mycologiques consacré aux lépiotes) ait confondu dans ces descriptions cette forme avec une autre espèce, voisine de M. procera et qui se nomme M. rhodosperma (Orton) Migliozzi . Cette dernière est caractérisé par ses squames gris-brun trés détersiles et par un caractère peut être plus stable : le revêtement cuticulaire de la calotte centrale montre des hyphes trés épaissies en "crin" qui manquerait chez M. procera. Une représentation de cette espèce se trouve dans les Champignons de Suisse tome 4 sou le nom de M. konradii (!). Sa sporée à l'origine décrite comme rosé peut apparemment aussi être crème comme chez M. procera. Une belle pagaille... mais la section Macrosporae (groupe mastoidea-excoriata) est encore plus embrouillé!! Gros travail mycologique en perspective pour les courageux!!
Inutile de vous dire que je ne me prononce pas sur la photo de Bastic. Peut être M. rhodosperma (il faudrai faire la micro) peut être M. procera, certainement pas la forme fuliginosa.
Bonsoir,
Merci Jean-Paul pour ta réponse fouillée.
De mon côté, je suis retourné jusqu'à ce lieu de profusion. Il y en a vraiment beaucoup (ce qui n'était pas le cas les années passées) juste à cet endroit qui a été éclairci. Je suppose que toutes sont de la même espèce...
Ayant soufflé sur le chapeau, les squames se sont disséminées.
Puis j' ai gratté le pied avec l'ongle. Voici le résultat en photo : plus ou moins rougeâtre (mais ne le devenant pas) selon les exemplaires. On remarque par ailleurs comme le pied est modérément chiné.
Je joins aussi un autre exemplaire du dessus du chapeau, assez représentatif de l'ensemble, où les squames externes ont disparu.
Voilà, si cela peut éclairer ou embrouiller d'avantage vos impressions avant de conclure ce sujet.
Merci
Merci Jean-Paul pour ta réponse fouillée.
De mon côté, je suis retourné jusqu'à ce lieu de profusion. Il y en a vraiment beaucoup (ce qui n'était pas le cas les années passées) juste à cet endroit qui a été éclairci. Je suppose que toutes sont de la même espèce...
Ayant soufflé sur le chapeau, les squames se sont disséminées.
Puis j' ai gratté le pied avec l'ongle. Voici le résultat en photo : plus ou moins rougeâtre (mais ne le devenant pas) selon les exemplaires. On remarque par ailleurs comme le pied est modérément chiné.
Je joins aussi un autre exemplaire du dessus du chapeau, assez représentatif de l'ensemble, où les squames externes ont disparu.
Voilà, si cela peut éclairer ou embrouiller d'avantage vos impressions avant de conclure ce sujet.
Merci
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