Dans une pelouse sous verger en troupes très denses le 14 novembre 2008 (sous les maisons où habite le fils Herard non loin du Doubs aux Pipes.
Jusqu’à 60 mm. D’abord convexe puis étalé et à la fin presque plan avec la marge légèrement relevée. Bord de la marge flexueuse, ridée cannelée. Revêtement finement velouté, brun foncé sur les boutons puis s’éclaircissant en brun ocre à brun roux terne mais très hygrophane et devenant pratiquement entièrement blanc.
Jusqu’à 7 mm sur le plus gros exemplaire, peu serrées, totalement accrochées au stipe, couleur initiale argile pâle puis ocre brun un peu orangé. Arête fimbriée plus pâle.
Jusqu’à 60 x 6,5 mm. Concolore plus pâle, furfuracé, fibreux parfois blanchâtre dans la partie inférieure. Assez régulier à base un peu strigueuse.
Peu épaisse à odeur non désagréable mais non définissable et saveur assez douce. Crème et brun roux dans la moelle.
Spores elliptiques guttulées de 6,5-9 x 4,5-6μm. Cystides de formes très variables jusqu’à 60 μm.
La sporée ocre brun, l’allure générale du champignon, hygrophanéité fait penser au genre Tubaria. Deux choses cependant sont singulières.
La taille impressionnante des plus gros individus mais il existe une T hiemalis v. major
L’allure très diversifiée des cystides qui rappelle pour certaines, T. romagnesiana.