Ochroporus igniarius ?
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Attention: ces déterminations ne permettront pas une consommation des champignons !!!
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Bonjour,
Un après-midi de ficaires (Castor, des kilomètres ! ) passées à la loupe en milieu humide pour essayer de photographier morilles et morillons. Résultat : juste de quoi allumer un feu.
Bon, voilà la trouvaille :
J'ai trouvé ces spécimens à deux reprises, sur du saule. L'un mort et très délabré (certainement du saule), l'autre encore vivant. Certains spécimens se trouvent en hauteur, à deux ou trois mètres de haut.
Le champignon est très dure et difficile à couper. Épaisseur pouvant égaler pas loin de 10 cm.
Le dessus du chapeau est sec, souvent avec des bourrelets concentriques très marqués, noir comme du charbon et craquelé avec une bordure grisâtre plus ou moins courte. Le dessous est tapissé de pores ronds très fins à peine visibles à l'oeil nu. (au moins 4 par millimètre). Cet hyménium est brun et fonce un peu quand on le gratte à l'ongle.
La chair (en fait, j'ai l'impression qu'il s'agit d'une superposition de tubes) est brune un peu plus foncée et dégage une odeur plutôt agréable rappelant un peu le pain d'épice.
Je propose Ochroporus ignarius (faux amadouvier)
Merci à vous
Un après-midi de ficaires (Castor, des kilomètres ! ) passées à la loupe en milieu humide pour essayer de photographier morilles et morillons. Résultat : juste de quoi allumer un feu.
Bon, voilà la trouvaille :
J'ai trouvé ces spécimens à deux reprises, sur du saule. L'un mort et très délabré (certainement du saule), l'autre encore vivant. Certains spécimens se trouvent en hauteur, à deux ou trois mètres de haut.
Le champignon est très dure et difficile à couper. Épaisseur pouvant égaler pas loin de 10 cm.
Le dessus du chapeau est sec, souvent avec des bourrelets concentriques très marqués, noir comme du charbon et craquelé avec une bordure grisâtre plus ou moins courte. Le dessous est tapissé de pores ronds très fins à peine visibles à l'oeil nu. (au moins 4 par millimètre). Cet hyménium est brun et fonce un peu quand on le gratte à l'ongle.
La chair (en fait, j'ai l'impression qu'il s'agit d'une superposition de tubes) est brune un peu plus foncée et dégage une odeur plutôt agréable rappelant un peu le pain d'épice.
Je propose Ochroporus ignarius (faux amadouvier)
Merci à vous
Modifié en dernier par Bastic le 12 janv. 2020, 21:52, modifié 2 fois.
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Bastic a écrit :Bonjour,
Un après-midi de ficaires (Castor, des kilomètres ! )
http://www.francini-mycologie.fr/index.html • Myco-botaniste passionné! • Nikon D90 - F-S DX 18-200 mm f:3,5/5,6 G ED VRII - AF-S Nikkor 105 mm macro f:2.8 G ED - Micro Nikkor 60 mm f:2.8
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Bonjour,
Merci pour ta réponse Jplm.
Le site mycocharentes fait un résumé :Phellinus igniarius
Quant à savoir lequel des noms est à jour entre Phellinus et Ochroporus...
Un renommage sans cf. est-il judicieux ?
D'autre part, qu'en est-il de sa fréquence par chez vous ?
Merci pour ta réponse Jplm.
Jplm a écrit :Ça en a bien la tête, et l'habitat.Comme tu le laisses entendre, l'hôte semble primordial à repérer pour connaître l'espèce. C'est ce que j'ai retenu aussi. Étant sur saule, je ne vois que Phellinus ignarius possible.
Le site mycocharentes fait un résumé :Phellinus igniarius
Quant à savoir lequel des noms est à jour entre Phellinus et Ochroporus...
Un renommage sans cf. est-il judicieux ?
D'autre part, qu'en est-il de sa fréquence par chez vous ?
Bonjour,
Bastic a écrit :l'hôte semble primordial à repérer pour connaître l'espèce. C'est ce que j'ai retenu aussi. Étant sur saule, je ne vois que Phellinus ignarius possible.D'autres Phellinus sont aussi sur des Salix, un examen micro est indispensable pour une confirmation.
Quant à savoir lequel des noms est à jour entre Phellinus et Ochroporus...Le genre Ochroporus J. Schröter (1888) est synonyme du genre Phellinus Quélet (1886), il n'est plus utilisé, la combinaison correcte est donc : Phellinus igniarius (Linnaeus) Quélet (1886).
Un renommage sans cf. est-il judicieux ?C'est toi qui décide
D'autre part, qu'en est-il de sa fréquence par chez vous ?C'est une espèce peu commune dans les Pyrénées.
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Montségur a écrit : (...) D'autres Phellinus sont aussi sur des Salix.Bonjour,
Le genre Phellinus compte quelques dizaines d'espèces. Une fois éliminées celles qui ne viennent pas en Europe ou sont résupinées, il ne doit pas en rester des tonnes. Si on ne conserve ensuite que celles qui pourraient prendre cet aspect noirci par le feu (étymologie d'ignarius), ça doit en laisser une assez petite poignée. Montségur, je n'ai pas tes connaissances ni ta bibliothèque, je serais curieux de savoir, au sein de cette poignée, quelles sont les espèces qui peuvent venir sur saule.
Merci d'avance,
Jplm
Jean-Pierre Lachenal-Montagne
Jplm a écrit :Le genre Phellinus compte quelques dizaines d'espèces. Une fois éliminées celles qui ne viennent pas en Europe ou sont résupinées, il ne doit pas en rester des tonnes. Si on ne conserve ensuite que celles qui pourraient prendre cet aspect noirci par le feu (étymologie d'ignarius), ça doit en laisser une assez petite poignée. Montségur, je n'ai pas tes connaissances ni ta bibliothèque, je serais curieux de savoir, au sein de cette poignée, quelles sont les espèces qui peuvent venir sur saule.Bonjour,
Il existe environ 40 espèces de Phellinus décrites en Europe, parmi cette "petite poignée" il est signalé (entre autres) sur Salix : P. conchatus, igniarius, lundellii, nigricans, torulosus, trivialis,
P. igniarius n'est pas strict du Salix, on le trouve aussi sur Alnus, Sorbus, et souvent sur des vieux pommiers …
(étymologie d'ignarius),Serait-ce un champignon inculte ?
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Montségur a écrit : Il existe environ 40 espèces de Phellinus décrites en Europe, parmi cette "petite poignée" il est signalé (entre autres) sur Salix : P. conchatus, igniarius, lundellii, nigricans, torulosus, trivialis,Super cet éclairage. Merci à Jplm pour la question et à Montségur pour la réponse.
P. igniarius n'est pas strict du Salix, on le trouve aussi sur Alnus, Sorbus, et souvent sur des vieux pommiers …
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