Basides dans le rouge congo
Pour les questions, les techniques, astuces, ... en microscopie et réactifs chimiques.
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Bonjour à tous
j'ai passé ma matinée à monter des lames à partir d'un Suillus (probablement S. bovinus) trouvé hier, pour enfin voir une baside ! (oui, je sais, un véritable débutant...)
J'ai fini par suivre simplement la technique exposée par Didier Baar, c'est à dire plonger directement dans le rouge congo un fragment de tissu et, après pas mal de recherche sur la lame, j'ai fini par hasard par trouver une baside ! (en fait c'est la longue cellule située dessous qui m'a attiré l'oeil).
Par contre je trouve que cette technique assombrit terriblement la préparation. Il y aurait-il une astuce pour éclaircir la chose ?
Je compte sur vos conseils de tout ordre pour progresser.
Merci d'avance
Amicalement
sylvain
j'ai passé ma matinée à monter des lames à partir d'un Suillus (probablement S. bovinus) trouvé hier, pour enfin voir une baside ! (oui, je sais, un véritable débutant...)
J'ai fini par suivre simplement la technique exposée par Didier Baar, c'est à dire plonger directement dans le rouge congo un fragment de tissu et, après pas mal de recherche sur la lame, j'ai fini par hasard par trouver une baside ! (en fait c'est la longue cellule située dessous qui m'a attiré l'oeil).
Par contre je trouve que cette technique assombrit terriblement la préparation. Il y aurait-il une astuce pour éclaircir la chose ?
Je compte sur vos conseils de tout ordre pour progresser.
Merci d'avance
Amicalement
sylvain
Modifié en dernier par sylvain le 13 avr. 2016, 20:06, modifié 1 fois.
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- Nom : Jean-Pierre Lachenal-Montagne
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Bonsoir,
Ce n'est pas moi qui te donnerai des conseils micro mais j'espère que quelqu'un le fera : comme a dit Montségur, "pour une fois qu'un intervenant se sert d'un microscope" (je suppose qu'il voulait dire un intervenant débutant).
Moi tout ce que je peux t'offrir, plus de ma compétence, sont des conseils en orthographe, comme par exemple de mettre un s à dan, sinon ça fait un peu ceinture.
Jplm
Ce n'est pas moi qui te donnerai des conseils micro mais j'espère que quelqu'un le fera : comme a dit Montségur, "pour une fois qu'un intervenant se sert d'un microscope" (je suppose qu'il voulait dire un intervenant débutant).
Moi tout ce que je peux t'offrir, plus de ma compétence, sont des conseils en orthographe, comme par exemple de mettre un s à dan, sinon ça fait un peu ceinture.
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Jean-Pierre Lachenal-Montagne
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En ce qui me concerne, je dissocie le tissu avec un scalpel, comme ça la lumière passe mieux dans la préparation.
Galerie photo : https://www.flickr.com/photos/fandebiodiversite/
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L'idéal est, en effet, de monter un très petit fragment dans le rouge congo (le plus petit possible : lorsque l'on débute, on prend systématiquement un bout trop gros), puis de placer une lamelle couvre-objet sur l'ensemble et, en maintenant l'angle de la lamelle avec l'index, si possible équipé d'un morceau de papier absorbant, de taper sur la lamelle avec le bout en bois d'une allumette jusqu'à ce que la préparation devienne pour ainsi dire invisible à l’œil nu.
Guillaume.
Guillaume.
Biologie fongique - Expertises (Dr. Guillaume Eyssartier)
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- Enregistré le : 28 sept. 2015, 10:19
Bonjour à tous et merci de vos réponses précises.
Faute de temps je n'ai pas réagi avant.
Je continue donc mes essais au Rouge Congo SDS en tenant compte des conseils donnés.
J’ai pris un fragment de lamelle séchée d’Hygrophoropsis aurantiaca que j'avais sous la main. Je l'ai dilacéré au scalpel m’aidant de pinces directement dans le liquide (merci Andgelo). Puis j'ai ajouté la lamelle en la tenant de l’ongle dans un angle et écrasé à l’aide d’un coton-tige en insistant plusieurs fois, tout en pompant le surplus de liquide sur le bord (Merci Guillaume).
Et effectivement la préparation est beaucoup, beaucoup plus claire !
Par contre la recherche de la baside n’est toujours pas évidente, les petits appendices cornus étant vraiment minuscules, même avec l’objectif 100 à immersion. Par contre les boucles se voient clairement ; voici ma première ! Merci à vous de votre aide, je vais maintenant pouvoir chercher plus systématiquement la baside parfaite tenant ses spores immatures à bout de bras !
Amicalement
sylvain
Faute de temps je n'ai pas réagi avant.
Je continue donc mes essais au Rouge Congo SDS en tenant compte des conseils donnés.
J’ai pris un fragment de lamelle séchée d’Hygrophoropsis aurantiaca que j'avais sous la main. Je l'ai dilacéré au scalpel m’aidant de pinces directement dans le liquide (merci Andgelo). Puis j'ai ajouté la lamelle en la tenant de l’ongle dans un angle et écrasé à l’aide d’un coton-tige en insistant plusieurs fois, tout en pompant le surplus de liquide sur le bord (Merci Guillaume).
Et effectivement la préparation est beaucoup, beaucoup plus claire !
Par contre la recherche de la baside n’est toujours pas évidente, les petits appendices cornus étant vraiment minuscules, même avec l’objectif 100 à immersion. Par contre les boucles se voient clairement ; voici ma première ! Merci à vous de votre aide, je vais maintenant pouvoir chercher plus systématiquement la baside parfaite tenant ses spores immatures à bout de bras !
Amicalement
sylvain
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