Fleurs du maquis 1
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- Enregistré le : 03 oct. 2011, 10:37
- Nom : Jean-Pierre Lachenal-Montagne
- Associations : Société Mycologique de France - Associu U Muchjinu : Société Mycologique de Porto-Vecchio
- Localisation : Paris, parfois Corse
Bonjour à tous,
De retour de l'extrême-sud de la Corse (au sud de Rome, disent les dépliants) où il n'est pas tombé de pluie digne de ce nom depuis le mois de mars, je suis quasi-bredouille pour ce qui est des champignons mais je vais vous présenter quelques fleurs du maquis environnant ma maison de Palombaggia ou d'autres rencontrées dans la montagne toute proche (massif de Bavella). La plupart sont sans doute assez communes et toutes ne sont pas forcément méridionales, si ce n'est peut-être par leur floraison précoce (photos prises entre le 8 et le 21 mai). J'en connais quelques unes et j'aimerais apprendre le nom des autres, je les soumets toutes à votre sagacité.
Pour commencer, la plante emblématique du maquis auquel il donne sa fameuse odeur, l'espèce pionnière par excellence, qui couvre à perte de vue les coteaux arides et rocailleux - quand un maquis plus arboré se forme (bruyères arborescentes, lentisques, arbousiers, chênes-liège), il s'éclipse. Mal raciné, cassant, craignant le feu, il survit pourtant par sa capacité à se nanifier dans les endroits exposés au vent (falaises de Bonifacio ou landes bretonnes), à griller complètement en été et à reverdir en hiver et aussi à se reproduire comme les poissons : chaque pied peut porter plus de 1000 fleurs d'un seul jour, les graines en sont innombrables dont la plupart disparaîtront et une va éclore.
Quoique déjà très défleuri, vous le reconnaîtrez bien sûr, mais connaissez-vous l'animal qui le couvre de bave au printemps ? Un indice : ce n'est pas le coucou.
Jplm
De retour de l'extrême-sud de la Corse (au sud de Rome, disent les dépliants) où il n'est pas tombé de pluie digne de ce nom depuis le mois de mars, je suis quasi-bredouille pour ce qui est des champignons mais je vais vous présenter quelques fleurs du maquis environnant ma maison de Palombaggia ou d'autres rencontrées dans la montagne toute proche (massif de Bavella). La plupart sont sans doute assez communes et toutes ne sont pas forcément méridionales, si ce n'est peut-être par leur floraison précoce (photos prises entre le 8 et le 21 mai). J'en connais quelques unes et j'aimerais apprendre le nom des autres, je les soumets toutes à votre sagacité.
Pour commencer, la plante emblématique du maquis auquel il donne sa fameuse odeur, l'espèce pionnière par excellence, qui couvre à perte de vue les coteaux arides et rocailleux - quand un maquis plus arboré se forme (bruyères arborescentes, lentisques, arbousiers, chênes-liège), il s'éclipse. Mal raciné, cassant, craignant le feu, il survit pourtant par sa capacité à se nanifier dans les endroits exposés au vent (falaises de Bonifacio ou landes bretonnes), à griller complètement en été et à reverdir en hiver et aussi à se reproduire comme les poissons : chaque pied peut porter plus de 1000 fleurs d'un seul jour, les graines en sont innombrables dont la plupart disparaîtront et une va éclore.
Quoique déjà très défleuri, vous le reconnaîtrez bien sûr, mais connaissez-vous l'animal qui le couvre de bave au printemps ? Un indice : ce n'est pas le coucou.
Jplm
Modifié en dernier par Jplm le 24 mai 2016, 14:34, modifié 2 fois.
Jean-Pierre Lachenal-Montagne
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